Une commune de Normandie
C'est dans la vallée du Robec, petit affluent de la Seine, que l'on peut trouver l'origine du nom du village apparu à partir du XIIIème siècle :
le bras d'eau reliant la source Durieu à la rivière porte encore le nom de "vivier" et la première église, dédiée à Saint Martin, était située à proximité immédiate de cette source jusqu'à sa destruction en 1860.
D'hier à aujourd'hui
Longtemps occupés aux travaux agricoles, les habitants de la vallée connurent, à partir du XVIIème siècle, les transformations résultant de l'utilisation de la force hydraulique pour le fonctionnement de moulins de toute sorte qui s'installèrent sur les rives du Robec. En 1780, deux moulins à blé, un moulin à foulon, un autre à papier et un à huile fonctionnaient. En 1818 ils étaient au nombre de 10. Une population ouvrière nombreuse s'activait le long de la rivière tandis que les plateaux employaient une main d'œuvre agricole et forestière. Mais le captage de la source du Robec, décidé par décret impérial de 1868 pour approvisionner en eau la ville de Rouen, amputa le Robec d'un tiers de sa ressource et l'on vit décroître progressivement l'activité industrielle qui lui était liée. Une baisse démographique s'ensuivit, le nombre d'habitants passant de 603 en 1821 à 443 en 1891.
Les communications routières entre les différents hameaux de la commune n'apparurent qu'au cours de la seconde moitié du XIXème siècle : la côte du Mesnil et celle dite de Saint Martin, reliant la vallée au Mont Perreux, furent ouvertes peu de temps après l'inauguration de la ligne de chemin de fer Rouen-Amiens (1867) sur laquelle il fut décidé, à la demande du Conseil municipal, de créer une halte pour desservir le village (1897). Saint Martin du Vivier devint alors un lieu de promenade pour les Rouennais attirés par un cadre qui lui valut à l'époque le surnom de "Petite Suisse normande".
Pendant la seconde moitié du XIXème siècle la commune entreprit de construire quelques-uns des éléments de son patrimoine actuel : il fut décidé de détruire l'église à pans de bois située près du Vivier dont la restauration était jugée trop coûteuse. On en édifia une nouvelle, au bord du Robec elle aussi, au coeur de la Cour Souveraine. Le nouveau lieu de culte fut consacré en 1858. Sur l'emplacement de l'ancienne église, le Conseil municipal décida la construction d'une mairie-école, inaugurée en 1861.
Un village résidentiel
A partir des années 1960, l'engouement pour l'habitat individuel attira les Rouennais désireux de s'installer dans un environnement agréable et proche de la ville-centre. Les premiers lotissements apparurent le long des chemins départementaux puis autour de l'église. Le hameau du Mesnil-Grémichon, dont la toponymie est fortement marquée par sa vocation agricole passée (Bouverie, Sente aux bœufs, Ferme des Moines), devint une zone résidentielle très attractive.
L'accroissement de la population fut rapide et sensible : inférieure à 500 âmes en 1950, elle atteignit le chiffre de 1484 en 1989 pour se stabiliser aujourd'hui à 1747 habitants. Face à cet essor démographique les municipalités successives décidèrent d'assurer les meilleures conditions d'accueil des nouveaux arrivants par la construction de locaux scolaires et d'équipements sportifs et culturels qui constituent une réponse variée aux besoins des différentes tranches d'âge de la population.
Un village ouvert
Le développement de Saint Martin du Vivier a accompagné les évolutions de l'agglomération rouennaise dans laquelle la commune se trouve insérée : membre du premier SIVOM de l'agglomération créé en 1974, Saint Martin du Vivier prend aujourd'hui une part active au développement économique communautaire par l'apport d'un important espace foncier dans la Plaine de la Ronce où débutent les travaux d'aménagement de la Zone d'activité du même nom. Cette insertion dans le vaste bassin d'habitat et d'emploi que constitue l'agglomération rouennaise n'en détourne pas pour autant les responsables municipaux du souci de préserver au village son caractère semi-rural en ménageant les espaces boisés et les coupures vertes qui en valorisent l'environnement.
Cartes et plans
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